Nuit agitée [PV Div]

Je fûs tiré de mes reflexions silencieuses et sinistres par l'étreinte de Divinity. Je sursautais rapidement, puis me calmais. Tout allait bien, même si je l'avais sûrement réveillée. En souriant, j'acceuillis ses bras et le baiser qu'elle déposa au creux de mon cou. Ma soeur, c'était mon petit morceau de soleil dans le noir de la vie, ce petit quelque chose qui me faisait m'accrocher chaque jour durant. Si elle n'avait pas été là... Je crois que la catastrophe aurait eut ma peau d'une façon où d'une autre.
Entendre sa voix douce et encore un peu endormie me fît du bien.

- Mouais, comme chaque nuit. Je ne sais plus quand j'ai passé une nuit sans me réveiller... Désolé si je t'ai fais ouvrir les yeux.

Je passais une main sur ses bras qui caressaient mon torse, ne réalisant que maintenant la présence de ses seins généreux contre mon dos. J'avais l'habitude de ces sensations, mais elles me plaisaient horriblement et m'excitaient souvent. Peut-être le côté interdit, qui n'empêchait pas ma soeur d'être une femme superbe. Un sourire chassa cette pensée, qui fût remplacée par la question de Divi.
Je pris un instant pour réfléchir, tournant finalement la tête pour plonger mes yeux dans les siens avant de répondre.

- ...Non. Raven Falls est ma ville, tu le sais bien. J'aimais mon boulot, et j'aimais cette ville. Et puis je ne t'aurais pas laissée seule non plus.

Je lui déposais un petit baiser tendre sur le front avant de coller le mien au sien, caressant la peau douce de son bras.

- Au moins on est ensemble, va. C'est ça qui compte. Allez, recouche toi !

Alors que je lui disais de retourner se coucher, elle s'amusa à m'entrainer avec elle dans les draps. Une vraie gamine, mais ça suffisait à me rendre le sourire alors que je broyais du noir. C'était le pouvoir de Divinity sur moi, qu'elle n'avait jamais perdu même du temps où j'étais sorti avec cette fille qui était entrée au Swat de Raven, le RRTS. Cette période là était taboue entre ma soeur et moi, car je savais bien que ça l'avait blessée au coeur. Nos disputes les plus violentes avaient eu lieu dans ces moments là et je les regrettais encore. Elle se disait heureuse de m'avoir et d'être à mes côtés. Moi aussi, autant que j'étais fier d'elle.
Couché contre elle, je souriais alors qu'elle cachait son visage. Doucement, les doigts se perdaient dans ses cheveux noirs alors que mon corps était collé au sien.

- On dirait que tu as quinze ans quand tu fais ça... Moi qui croyais que tu étais une femme, une vraie ! Un peu comme Lara Croft, tu vois le style ? Bon, tes seins sont moins gros que les siens, je crois...

Je partis d'un petit rire léger, me moquant d'elle comme je le faisais souvent lorsque nous étions seuls, afin de détendre l'atmosphère. Elle le savait, je ne pouvais pas me montrer trop intime dans la vie de tout les jours, et nous jouions tout les deux un rôle en public même si les autres du Refuge n'ignoraient pas que Divinity et moi étions importants l'un pour l'autre.
La laissant, je regardais l'heure.

- A peine minuit moins le quart... Je vais pas réussir à me rendormir tout de suite, et demain je sors avec l'équipe 2 pour le ravitaillement. Galère.... Enfin, dors toi. Demain tu es de repos, non ? Tu va faire quoi ?

Me tournant vers elle, je me collais à son corps et tirait le drap sur nous.

J'aimais plaisanter sur le physique de ma soeur, la chambrer gentimment sur ses formes généreuses. Bien sûr, elle était belle femme et faisait tourner bien des têtes, il suffisait de regarder les yeux des hommes du Refuge lorsqu'elle passait dans les couloirs. Elle était trés bien fichue avec tout ce qu'il fallait où il fallait et savait mettre en valeur ses formes, arrivant parfois à me faire bouillir alors qu'elle s'habillait tout simplement aprés la douche. Divinity savait que je la regardais, tout comme j'avais conscience qu'elle profitait de moi dès qu'elle le pouvait. Et la comparer à Lara Croft... J'adorais l'image, d'autant qu'elle me faisait l'effet d'être l'aventurière en chair et en os. Div' était inquiétante parfois, avec des flingues à la main...

- Les mêmes ? Aussi fermes et appétissants ? Vas y, montre !

Elle ria avec moi tandis qu'elle finissait par répondre à ma question sur ses occupations du jour à venir. Ce qu'elle m'assena ne me surpris pas vraiment, bien que j'aurais pensé qu'elle s'occuperait des armes où de la formation des recrues. Je l'aurais attendu aussi, me rongeant les sens alors qu'elle était dehors parmis les Marcheurs.
Sentit mon sexe durcir contre elle ? Peut-être, mais la suite me surpris sévèrement. Elle m'embrassa sur les lèvres, ce qu'elle ne faisait jamais. Un peu honteuse devant son acte, elle s'excusa en balbutiant. Quant à moi... Je ne savais pas trop quoi dire, même si le goût de ses lèvres m'avait plu et excité davantage.

- Ce n'est pas... Enfin... Tu es ma... On est...

Je ne savais pas quoi dire. C'était mal, bien sûr... Pourtant ma main vint attraper un de ses seins pour le malaxer avec envie, revenant chercher ses lèvres pour l'embrasser plus fortement. Dans l'action, ma main déchira le haut de sa nuisette pour libérer sa poitrine. J'avais envie d'elle, comme en témoignait ma queue tendue dans mon boxer.

Divinity m'avoua avoir envie de moi depuis longtemps et ces mots eurent sur moi une puissance érotique folle. Quelque part, je les avais désirés et attendus pendant bien longtemps et le moment de tendresse sensuelle que nous partagions en cet instant était des plus délicieux. Je ne l'embrassais qu'avec plus d'envie, mes doigts pétrissant plus fort encore la chair ferme de ses seins pleins et ronds en sentant la dureté de ses tétons contre ma paume. Saisissant ce bout de mes doigts, je le fis rouler avec envie tout en les tirant.

- Je te veux, Div... Tout de suite... Maintenant, je veux te prendre...

Elle me fît passer sur elle, entourant mes hanches de ses cuisses musclées. Contre elle, mon sexe tendu dans l'étoffe frottait contre sa fente douce, sensation délicieuse qui augmentait davantage encore mon excitation. Dieu, ce que je la désirais en cet instant... Me penchant, je l'embrassait longuement alors que d'une de mes mains je déchirais tout bonnement mon boxer, ma hampe durcie pouvant maintenant caresser son sexe lisse. Parfois sous mes coups de bassin mon gland butait sur son ouverture humide, sans encore la pénétrer. Je ne voulais pas brusquer les choses même si je brûlais d'envie d'entrer en elle, imaginant déj la chaleur de ses chairs.

- Je te laisse maîtresse de cette nuit, petite soeur...

L’homme est ainsi fait que sous le coup de l’excitation, il se montre faible. C’est ainsi que nous sommes nous, fils d’Adam… D’autres ont sûrement expérimenté cette sensation alors qu’une fille s’occupait d’eux. Une fille qui ne leur plaisait pas forcément mais qui savait jouer de ses charmes, une fille qu’ils ne devaient pas toucher pour x raisons mais qui en quelques mouvements de hanches et quelques souffles chargés de désir faisaient voler en éclat le peu de résolution (généralement de façade) qu’ils affichaient. Je n’étais pas différent.

L’inceste est un acte dit malsain que la morale et les bonnes mœurs réprouvent et honnissent, un acte avilissant généralement associé à une déviance psychologique. Longtemps je l’avais cru aussi et cela m’avait servi de garde-fou pour ne pas m’approcher trop de Divinity. Puis elle était devenue femme et la morale peinait à me retenir… Jusqu'à ce soir où j’avais déjà trop laissé parler mes instincts. J’aurais dû arrêter là, la repousser doucement en m’excusant de mes gestes à son égard. J’aurais dû filer sans me retourner quitte à affronter plus tard son sale caractère et sa vexation. Mais l’homme est un faible et la dureté de mon entrejambe en témoigne : je suis un homme. Je ne fîs rien de concret pour arrêter Div’, pour la chasser. Au contraire, j’accueillis sa descente le long de mon torse avec plaisir et envie et je soupirais de contentement alors qu’elle prenait les choses en mains et mon sexe en bouche.

La belle savait y faire, sa langue râpeuse et gourmande glissant avec une lenteur calculée sur la chair dure de mon chibre, ses lèvres flattant mon gland avec passion en le suçotant longuement (pratique que j’avais toujours adoré depuis que Gaby m’y avait fait goûter, gourmandise qu’elle aimait à s’offrir dès que nous avions un instant pour le faire). Ma sœur allait et venait contre mon pénis tendu comme un pilier, ses lèvres délicates s’appropriant chaque centimètre de mon anatomie, allant parfois jusqu'à jouer avec mes bourses. Je ne fus pas très expressif alors qu’elle me donnait cette superbe pipe, déchiré entre remord de décence et envie de lui demander qu’elle continue encore et encore, qu’elle ne cesse de me sucer ainsi. J’avais envie d’être cru, envie de lui fourrer loin en bouche cette queue qui ne voulait que la ravager. Mais j’avais encore quelques réserves qui -je le savais ne tarderaient pas à sauter, mes mains se crispant sur les draps en témoignant de mon état d’esprit. Mon souffle se fît plus lourd et saccadé, mes joues se mirent à s’enflammer et tout le long de ma branche la sève commençait à monter, annonciatrice de la fin d’un premier round bien rapide.
Heureusement, Div’ jugea préférable de cesser pour remonter ses lèvres à hauteur de mon oreille, sa main toujours tortionnaire de mon chibre si délicieusement malmené. Elle voulait que je prenne les choses en main, que je sois le chef. Que je domine les ébats. Moi qui me faisait l’effet d’un adolescent qu’on dépucelait, comment aurais-je pu contenter une femme qui à cet instant me semblait la plus redoutable des amantes ?

Alors qu’elle me mordillait le lobe, ma sœur évoqua mon ex et son désir de faire de moi son amant. Gabi… Je savais que Divinity ne l’appréciait pas pour tout ce qu’elle représentait pour moi, pour le simple fait qu’elle soit ma compagne officielle et affichée. Gab’ et moi nous entendions parfaitement bien, souvent sur la même longueur d’ondes. Elle m’avait apprit pas mal de choses (surtout au lit, je devais l’avouer) et s’était taillé une place dans mon cœur, là où le sexe compte moins que le simple fait de partager ensemble un bout de route. Je lui en voulais d’être partie, j’en voulais à Div’ d’avoir été si froide et invivable et surtout je m’en voulais de ne pas avoir su gérer tout ça. Merde, me parler de Gabi à ce moment précis… Un sentiment coupable m’envahissait, tout autant qu’une folle excitation : faire l’amour à Div’ en gardant Gabi dans un coin de ma tête. Montrer à ma sœur que je la désirais, la dominer parce que je lui en voulais d’avoir contribué à faire fuir ma beauté d’ébène. La soumettre à mes envies.

BLAM !

Mes dernières résistances sautèrent, explosant dans mon crâne en une myriade de couleurs et d’éclats. D’un geste brusque, je repoussais Divinity sur le dos, passant entre ses jambes pour saisir mon sexe à la base alors qu’en parlant je frottais mon gland décalotté contre sa fente baveuse, sur son bouton gonflé.

- Si tu veux continuer à me parler de Gabi, montre moi que tu es meilleure qu’elle. Et accroche toi, y’a pas un coup mieux qu’elle dans tout Raven.

Me penchant sur elle avec un sourire aussi amusé que prétentieux, je vins passer le bout de ma langue sur ses lèvres, dessinant le contour de cet ourlet si doux alors que mes doigts venaient triturer un de ses tétons tendus sous l’envie.
Je la provoquais délibérément, la mettait en compétition avec sa rivale pour qu’elle se lâche totalement. Elle m’avait excité, m’avait demandé d’être le chef ? Très bien, mais on allait faire les choses à ma manière.

- Tu crois que tu sera à la hauteur, trésor ?

Et sans attendre la réponse, je pénétrais en elle avec lenteur, la laissant s’habituer à la présence de cette épaisse queue longue alors que je profitais du moment. Je soupirais de satisfaction alors que je glissais dans ce corridor étroit, chaud et humide qui m’accueillait sans réticences, se laissant fourrer avec gourmandise…

"Elle se fout de ma gueule, c'est une mauvaise blague, c'est sûr"
Divinity me repousse alors que mon membre se cale profondément en elle en lui arrachant un petit râle d'aise. Alors que nous nous apprêtions à passer une soirée qu'elle comme moi avions attendu longtemps, elle se désolidarise de moi et se lève pour aller vers la fenêtre, me laissant comme un con à genou sur le lit, le chibre tendu. J'hésite entre l'insulter et la prendre dans mes bras mais son intervention ne me laisse pas le loisir d'esquisser une seule action tant la réponse à ses actes me cloue sur place autant qu'elle me fait mal au coeur.
GABI.
Quatre lettres qui nous font passer d'un film X à un mauvais épisode des Feux de l'Amour, j'hallucine et j'enrage. Je l'ai dis je suis un homme, et il n'y a rien de plus vexant que d'être repoussé alors que l'ont est excité. Je gromelle en me levant du lit pour me mettre debout, croisant les bras alors que je m'adosse au mur opposé à celui où Div' se trouve. Ca peut paraître con, mais je ne vois pas vraiment quoi faire d'autre. Je reste planté là à regarder Divinity qui pleure en regardant la ville morte ceinte par le Mur qui au loin se dessine dans la pénombre.

- Va te faire foutre, Divi. Tu parle de Gabi la première et tu me fais une scène ? Je t'ai appris à assumer les conséquences de tes actes et de tes paroles, non ?

Parce qu'elle pense que je vais l'épargner, la consoler ? Elle m'emmerde royalement, point. Je me fais l'effet du dindon de la farce et je lui en veux pour ça, comme je lui en veux pour m'avoir chauffé avant de me dégager, Gabi où pas.
Ma soeur attrape rapidement quelques vêtements, qu'elle tient dans son poing fermé alors qu'elle ouvre la porte de notre chambre, lançant une dernière sentence avant de disparaitre. "Partir loin de moi" ? La bonne blague ! Petite conne, va.

- C'est ça, arrache toi ! Moi qui pensais que tu avais assez de tripes pour être une Macross, tu me fais mentir en fuyant ? T'es qu'une PUTAIN DE GAMINE DE MERDE, DIV !

Je crie pour qu'elle entende, j'attrape la première chose qui me passe sous la main, soit un verre que j'envoie avec force contre le bois de la porte pour qu'il y explose bruyamment. Je jure, je la maudis et finalement je me passe une main sur le visage en soupirant. Elle reviendra, je le sais. Mais pour le moment, je n'ai plus aucune envie de la voir. Je vais plutôt aller prendre une douche et tenter de me détendre autant que possible, me retrouver sous la flotte froide me calmera.
Demain, je sors avec l'équipe 2 pour aller à Cross Roads Mall et ça, ça ne change pas. Quant à Div'... Bah, qu'elle aille se faire foutre.

Enfin, c'est ce que j'essaie de me dire alors qu'un drôle de sentiment m'étreint la poitrine. Je crois que quelque chose ne sent pas bon, mais je suis incapable de dire quoi.

La pièce était froide, comme toujours. Divi et moi en avions l'habitude et nous nous serrions l'un contre le l'autre le soir pour nous endormir, surtout elle qui venait toujours même si elle dormait déjà quand j'arrivais. J'avais froid mais pas assez pour me réveiller. Ma soeur revint dans le lit si doucement que je ne senti rien, même pas quand elle me prit dans ses bras et que ma queue tapait contre la peau douce de sa cuisse.

Et puis finalement, je me mets à bouger et je me réveille doucement et je vois Divinity allongé dans le lit contre moi. Je suis tenté de la chasser, mais la voir comme ça m'attendrit... Et m'excite, puis qu'elle est nue et moi aussi. Ma bite doit être bien dure contre elle maintenant...

- Ne pars plus jamais... jamais...

Divinity, ma Divinity, se met à pleurer et trembler et cela suffit à arrêter toute ma colère contre elle. Doucement, je la prends dans mes bras et lui embrasse le front.
Contre moi, je sens ses seins qui s'écrasent et ça m'excite vraiment, surtout que ma queue frotte bien contre sa jambe douce... Mmm... Dur de rester sérieux.

- Oui, tu es pardonnée...

J'essaie de la calmer, de la rassurer. Mes bras sont confortables et mon torse l'acceuille avec envie et confiance, ma queue soulevant un peu le drap à présent. Mes mains caressent doucement ses cheveux pour lui montrer que je suis là.

- Calme toi, Div... Je ne partirais pas... Si tu veux on reste au lit ce matin, d'accord ?

Toujours bandant, Nevan la regarde en souriant lorsqu'elle lui demande de rester. Allongé dans le lit, sa queue visible sous les draps, il acquièse de la tête.

- Je reste, oui... Rejoins moi, ma Divi... Viens...

Il tapote la place de Divi' dans le lit, ne cachant pas son excitation à la vue du corps de sa soeur dont la mouille glisse un peu sur l'intérieur de la cuisse.

Je la laisse se coller, la mettant contre moi, sentant ses seins sur mon torse nu. Mes mains lui caressent le dos puis les reins, s'arrêtant parfois sur ses fesses qui me plaisent tant lorsqu'elles portent un petit string.
Je souris de tendresse à sa déclaration.

- Je ne suis qu'a toi, petite soeur...

Doucement, je viens chercher son visage, très près du mien... Avant de l'embrasser alors qu'elle prononce "grand frère". Un baiser doux, avant que ma langue ne vienne chercher la sienne.
Je l'aime....