La survie est un devoir de mémoire (Stal pour le moment)

La douille roula à terre dans un tintement métallique alors que la bouche du canon de mon Desert Eagle laissait échapper les derniers volutes de fumée et que l'odeur de la poudre emplissait la pièce. A mes pieds, le corps de la jeune femme glissa lourdement sur le côté, répandant ses mêches rousses sur le sol poussièreux. De l'impact important de ma balle qui avait emporté une partie de son front le sang se déversait, souillant mes semelles d'un rouge épais où se mêlaient cervelle et éclat d'os. En me détournant rapidement, je ne pû m'empêcher de vomir tout à côté. Me laissant tomber à genou, je crachais ma bile tout en laissant couler mes larmes et naître mes sanglots alors que le bruit sec de mon arme tombant à terre résonnait dans ce qui devait être une chambre d'enfant. Je n'avais pas pensé que tout ça déconnerait comme ça et que tout foirerait de cette façon. Toujours en crachant et en pleurant, je me remémorais les évènements tout récents qui m'avaient mis dans cet état.

Nous avions quitté le Refuge plus tôt dans la soirée pour partir nous réapprovisionner en munitions et rations de survie. Mon équipe, la 2, avait donc été réquisitionnée par mes soins et était partie à travers Raven Falls. Comme toujours, nous avions tâchés d'être prudents mais le sort nous avait joué des tours. L'armurerie que nous avions repérée un peu avant avait en fat été pillée, ce qui nous avait forcé à nous avancer plus avant en ville, dans des quartiers que nous connaissions mal. Et ça avait foiré, malgré notre prudence.
La voiture était sortie de la route suite à un écart pour éviter un groupe de Marcheurs et le conducteur s'était tué. Carlos, un ancien flic. Un ami. Les survivants - Elisa, Rupert et moi- avions fui vers les premières habitations, courant à travers les jardins en évitant de faire trop de bruit afin de ne pas attirer les Marcheurs et autres saloperies mortes comme vivantes. Tout avait été jusqu'a ce que Rupert s'arrête soudainement, disant avoir vu une forme énorme dans la brume qui était tombée avec la nuit. Cette erreur lui coûta la vie lorsqu'une gamine zombifiée lui tomba dessus de nulle part, le faisant assez hurler pour alerter les autres Marcheurs des environs. Là dessus, Elisa avait vidé son chargeur par pur reflexe et j'avais dû la secouer pour la faire bouger, nous faisant filer vers des blocs d'habitations.

Comment avais-je pû faire cette erreur ? M'enfoncer dans un bâtiment dont on savait qu'ils regorgaient généralement de Créatures bloquées dans les pièces et couloirs, ça avait été stupide mais sur le moment ça m'avait semblé presque une bonne idée et je m'y étais livré sans réfléchir vraiment. Pour déblayer la route, nous avions tiré nombre de balles dont les détonations s'étaient sûrement entendues partout dans les rues... Autant se foutre du miel sur le cul et se balader à poil devant un ours, quoi. Imbécile que j'étais ! Pourtant, on avait réussi à filer vers les étages supérieurs d'un immeuble et à s'enfermer dans un appartement. Où résidait un couple de morts vivants qui s'étaient jettés sur moi depuis la cuisine, me surprenant totalement. Je ne dûs ma survie qu'a Elisa, qui s'interposa et se fit arracher une partie de la peau du cou. Profitant du répit, j'avais descendus les deux merdes cannibales mais je savais Elisa perdue. Une gamine de même pas 15 ans qui venait de donner son premier baiser et qui avait hâte de rentrer retrouver son petit ami... Elle se savait condamnée par l'Infection et c'était de ma faute. Pourtant, elle s'excusa de ne pas avoir été plus efficace.

- Je vais... Je vais mourir, hein... Lea...Leader ? Je vais Marcher comme... Comme eux, hein.. Hein Leader ? Je... Désolée... Z'êtes c... coincé là par ma... Fa..Faute...

M'accroupissant devant elle qui s'était laissée glisser contre un mur, je tentais de sourire pour la rassurer.

- Ne t'en fais pas, jolie demoiselle... On.. Je vais... enfin...

- Bah... J'suis... j'suis pas conne, Leader... C'est fini et c'est.. C'est tout... J'veux pas d.. Devenir comme.. Comme ça... Finissez moi... Leader... Lea...

Elle avait commencé à convulser et à trembler, signe que le Virus la tuait pour de bon. Je me devais de respecter son choix, sa dernière volonté... Alors je l'ai tuée. Une gamine de même pas 15 ans. Une balle dans la tête, puis les vomissements que je versais en même temps que mes larmes de dégoût de moi et d'impuissance.

Je restais comme ça plusieurs minutes avant de me reprendre en main. Trouver un moyen de rentrer au Refuge coûte que coûte, traverser cette fichue ville dans la longueur. Je fis le compte de ce que j'avais sur moi : Mes deux Desert quasiment chargés et trois chargeurs, pas de quoi tenir longtemps.
Je me débarassais de ma veste en cuir pour en couvrir Elisa. Je réajustais mes fringues et mes armes dans leurs étuis que je portais sur chacune de mes cuisses et eut l'idée de prendre la radio à ondes courtes que portais encore la gamine à la ceinture. Je ne pourrais pas atteindre les récepteurs de la mairie mais je pouvais toujours espérer qu'il y ait dans le coin quelques indépendants où une équipe de ravitaillement. Me branchant sur toutes les fréquences du talkie-walkie, je laissais un message clair.

- A ceux qui écoutent, je suis Nevan Macross. Je me rend à la Mairie depuis le quartier de Helm Street. Si c'est encore possible. Je répète, je me rends à la mairie depuis le quartier de Helm street. Je garde ma radio courte ouverte sur toutes fréquences. Terminé.

Je relâchais le bouton d'émission et me décidais à sortir de la maison par la fenêtre, prenant l'échelle à incendie pour monter vers les toits en lançant un dernier regard à Elisa. Il me fallait pouvoir revenir en vie si je voulais réellement honorer sa mémoire...

Sur un Groupes de Zombies , un seul marchait de manière étrange en longeant le mur , le seul qui ne chancelait pas comme eux , il n'était pas poursuivit comme beaucoup le serait , c'était même le contraire , quand l'homme rentra dans une ruelle , monta sur une poubelle pour ensuite escalader une échelles de sécurité , c'était juste pour éviter ce qui arrivait , une sorte de mutant étrange qui le pourchassait dans un secteur particulier depuis déjà 2 jours .

L'individu se mis a courir rapidement sur le toit de l'immeuble , lorsque la radio placer sur son sac grésilla , un vieux takie walkie pour être précis .
" A ceux qui écoutent, je suis Nevan Macross. Je me
rend à la Mairie depuis le quartier de Helm Street"
Il s'arrêta un cours moment pour repartir en direction de la rue , elle se trouvait 200 mètres plus loin , hors du territoire de ce mutant , il sauta aussitôt par dessus une ruelle grâce a son sprint .
Si c'est encore possible.
Il traversa une fenêtres en bousculant violemment le reste d'un vieillard , se releva et partit vers les toits .
Je répète, je me rends à la mairie depuis le
quartier de Helm street.
Il courus aussi vite , si il y avait un survivants , il le sauverait , puis en posant un pieds sur le mur , il y prit appui pour se hisser deux mètres plus haut , toute un entrainement .
Je garde ma radio courte ouverte sur toutes
fréquences. Terminé.
Il ne restait plus que une cinquantaine de mètres , au bout de quelques secondes il s'arrêta au milieux du toit , juste en face de la fameuse Helm Street , un bruit de pas sur l'acier des escalier de secours , Freeman se rapprocha de ceux ci et remarqua un homme vivants , peut être le fameux survivants en train de monter , soudain l'acier fit un bruit semblables a ceux qui tombait , arracher du mur , John sauta aussitôt au bord de la toiture et tendit ca main avec vitesse

-Ramènes toi !

Quand ce fut fait , il hissa l'homme au dessus du toit . . .tant bien que mal alors que l'escalier de secours se transformait en ascenseur pour les enfers

J'avais entamé ma montée en attachant le talkie-walkie à ma ceinture. A présent, je me devais d'être prudent. Plus que ce que je ne l'avais été jusque là, ce qui avait coûté la vie à trois personnes en deux heures à peine. C'était donc là le Leader que j'étais, seulement capable de mener des jeunes qui croyaient en moi à la mort. De dégoût envers moi-même, je crachais vers la rue et m'aperçevait qu'une dizaine de mêtres plus bas grouillaient les Marcheurs à la recherche de viande fraîche. Ils avaient certainement entendu les coups de feu et senti l'odeur du sang, le mien puisque je m'étais ouvert l'épaule sur un large morceau de verre en entrant dans la maison par une fenêtre. Avec tout le stress et l'adrénaline, je n'avais pas réalisé la douleur et n'avais pas pensé à me soigner. Mais maintenant que je forçais sur mes bras je ressentais le hurlement de mes chairs meurtries. Une fois arrivé sur le toit, je...

Un premier bruit sinistre d'acier qui commence à céder. Bon dieu, l'escalier commençait à céder sous mon poids et celui des années. Les rivets lâchaient en même temps que les boulons et déjà tout commençait à basculait. Autant que je le pûs, j'accelerais mon ascension alors que tout pliais sérieusement. Je voyais le bord du toit se rapprocher à chaque barreau que je gravissais en forçant mon épaule à obéir. Le sang coulait sur ma peau, souillant le blanc de mon débardeur. Une fois, je manquais même un échelon et risquais de glisser avant de me retenir de justesse d'un mouvement sec qui ne servit qu'a amplifier la déchéance de l'échelle. Cette fois c'était terminé, je n'arriverais pas à me reprendre à temps malgré tout mes efforts...
Et là, quelque chose d'inattendu se produisit. Une tête encapuchonnée se dévoila du toit aprés un bond et me tendit la main en me criant de me ramener. Rassemblant mes forces, je grimpais les derniers barreaux avant de tenter un saut vers la main qui m'était offerte, l'attrapant au niveau du poignet.

L'inconnu me remonta et je tentais de l'aider de mon mieux pour lui faciliter la tâche. Arrivé là, je pris quelques secondes pour m'assoir et souffler alors que le vacarme de l'acier s'écrasant sur le sol montait du bas de la rue. Sacré chute.
Otant mon tee-shirt, je m'adressais à mon sauveur.

- Merci, l'ami. Je te dois une fière chandelle, y'a pas à dire.

Torse nu, je déchirais mon débardeur pour en faire une sorte de bande de tissu que j'utilisais pour en faire un bandage grossier. Le sang attirait ses merdes baveuses et cannibales et je ne voulais pas leur lancer une invitation à un buffet froid. Une fois que ce fût terminé, j'observais mon homme un instant. Jamais vu au Refuge, je m'en serais souvenu. Un indépendant, qui devait connaître le coin. Une intuition plus qu'autre chose, à la dégaine et l'assurance que dégageait cette personne au visage dissimulé. Je lui tendis la main pour le saluer.

- Nevan.

Une fois les présentations faites, je regardais un peu le paysage. On voyait pas mal de toits tout autour, idéal pour circuler dans tout Raven Falls... Si on savait par où aller. Et ce n'était pas mon cas, je ne reconnaissais rien.

- C'n'est peut-être pas sur ta route, mais tu saurais m'emmener jusqu'a là mairie où dans les environs ? Je vais au Refuge, tu pourra t'y installer si tu le souhaite. Où t'y reposer, refaire ton équipement... Enfin, tu sais comment ça marche, hein. Un deal est un deal. Alors, partant ?

J'espérais qu'il accepte. Pour avoir plus de chance de rentrer sauf, mais aussi pour tenter de le convaincre de nous rejoindre, les bras supplémentaires étant toujours les bienvenus pour survivre dans le cauchemar.

-Nevan

Freeman le regarda quelque seconde en silence , puis prit la main que lui tendait "Nevan" , devait il donné son surnom ? ou son Prénom ? voir son nom . . .

-Freeman

Nevan resta silencieux a observer les environs alors que le guide se rapprocha du bord sans crainte de tomber pour regarder la rue . . .
Puis il entendit la demande d'aide de Nevan ainsi que sa proposition , sur le moment Stalker ne dit rien , et commença a partir dans une directions qui semblait juste

-Chacun fait sa route . . . débrouille toi !

John fit quelques mètres avant de s'arrêter et de tourner sa tête vers l'homme derrière lui .

-Tu te ramène ou non ?

Le Stalker marcha jusqu'à arriver au bord de l'immeuble menant sur une ruelle , face a lui se trouvait une grande fenêtres , certainement un Loft , même si il n'avait pas été militaires , ces années a survivre et a se déplacer lui complétait se défaut.

Il se recula de quelque metres , puis courus en direction de la fenetres un ou deux mètres plus bas , fit une roulade apres l'avoir traversé et sortit son arme par simple réflexes . . . il fit signe a Nevan de le suivre , puis sans savoir si il avait ou ferait pareille , Stalker continua a courir en direction de la sortit du loft , traversa le hall pour enfoncer la porte plus loin , s'y reprenant a deux reprises , le second loft donnait vue sur une petite fenêtres . . .
Freeman s'en rapprocha tout en se méfiant des lieux , lorsque un coups de feus retentit , il se retourna et vit un cadavre au sol mais fit comme si de rien n'était .

John prit une chaise et brisa la bai vitré , se rapprocha du bord , regarda la ruelle en bas , elle n'était pas vraiment large , puis prit de la vitesse pour sauter , se rattrapant a la fenêtres d'en face , la main tenant la fenêtres brisé alors que l'autre est dans le vide , mais rattrape l'ouverture et se hisse pour y pénétré , se retourne face a Nevan et lui dit de faire de même d'un geste de la main .

ET VLAN !
J'aurais dû m'en douter, ce Freeman (du moins se présenta t'il ainsi) était un foutu trou du cul solitaire d'indépendant et n'avait pas idée de changer de visions des choses. Ces gars là, je ne les comprenais pas vraiment : quel intêret trouvaient ils à rester seuls dans la tempête ? Même Gabi avait préféré rejoindre les survivants du Refuge plutôt que de continuer son manège de louve solitaire. Encore un foutu original... Qui du coup grillait ma dernière chance de rentrer. Pas de radio, pratiquement plus de balles... Ca sentait encore la merde, cette histoire. Je soupirais en le regardant faire quelques pas, avant qu'il ne se retourne finalement vers moi pour savoir si oui où non j'allais me bouger le cul. Foutre de couillon que ce Freeman ! Bon, je n'allais pas rater l'occassion de m'en sortir et me décidais à la fermer afin de filer à ses côtés.

Je le regardais faire, curieux de savoir comment il comptait se sortir de ce guêpier. Impossible de repartir par l'intérieur du bâtiment et l'échelle d'incendie gisait quelques mêtres en dessous de nos pieds. Et là, ce con me donna la réponse. Freeman prit son élan sur quelques mêtres... Et sauta à travers une vitre du bâtiment opposé ! Posé sur le rebord du toit, je restais abasourdi par la situation et l'exploit que ce dingue venait d'accomplir. Mais... Mais il fallait que je l'imite ? Il était pas sérieux, si ? Apparemment, oui. Et le pire c'était qu'il traçait sans moi, cet enfoiré ! Prenant mon courage à deux mains aprés avoir insulté copieusement le guide entre mes dents, je l'imitais et sautais à travers la vitre qu'il avait brisée par son propre passage. Je roulais sur le sol en manquant de me briser le cou avant de me relever pour prendre la suite de l'encapuchonné tandis qu'il filait au coeur du loft. Mon arme à la main, je le suivais mais à une allure moindre pour vérifier les pièces. N'en déplaise à mon compagnon d'infortune, je ne voulais pas me faire bouffer en passant dans le living-room. Et grand bien m'en prit, puisque je me retrouvais nez à nez avec ce qui devait être la mère de famille qui avait été attirée par les pas de Stalker à travers la maison. Une balle, le bruit de son corps tombant sur le sol.
Loin de me remercier, le guide préféra ignorer mon action avant de faire voler en éclat la baie vitrée pour nous ouvrir une nouvelle voie... Avant de repartir dans une de ces PUTAINS DE FOUTRE D'ACROBATIES ! Le fixant d'un regard clairement haineux, je l'imitais une fois encore... Déchirant ma plaie à l'épaule alors que je me rattrapais à la fenêtre opposée. Il fallut que Freeman m'aide à remonter avant que je ne m'assoie sur le sol en me tenant l'épaule qui saignait malgré le bandage de fortune. J'étais entrain de me foutre l'épaule en vrac, chose que je ne pouvais pas me permettre.
Mais une chose était sûre : je ne pourrais plus m'amuser à sauter à travers les fenêtres, ce qui faisait de moi un simple poids mort pour Stalker.

- Putain... T'es peut-être un Spiderman à la con, Freeman, mais je suis qu'un flic moi ! T'es consciens que peu de personnes peuvent suivre ? Tu parle d'un service, merde !

Bon, il était inutile de m'énerver davantage et je le savais bien, surtout que Freeman était mon allié dans la tourmente et pas mon adversaire. Je pris donc sur moi et entrepris de réajuster mon pansement, le resserrant du mieux que je le pouvais. Le sang coulait en épais filets sur mon bras, dessinant le contour de mes muscles. Ca aurait pû être sexy, mais c'était surtout un putain de piège.
Les Marcheurs se repéraient énormément à l'odeur.

- Okay... L'hosto n'est pas loin, je crois. Je vais y aller, je trouverais bien une bande et de quoi me désinfecter. Je te propose de venir, Freeman ? T'es pas obligé, de toutes façons ça va rapidement sentir le roussi de rester à mes côtés.

Freeman le regarda , il avait raison sur un points , le STALKER avait apprit seul a survivre de manière rapide , à bouger sans cesse , et en plus il ne pouvait plus faire ce qu'il faisait , cette homme était . . . blessé .
L'Hôpital , il croyait vraiment que ca lui servirai a grand choses ?
John posa sa main sur l'épaule intacte du blesse , et sans sourire il le regarda d'un air triste . . .

-De toute manière je vie dans ce merdier , et je sais que tu ne survivra pas sans mon aide . . .

Il se pencha sur le bras du type , et commença a fouiller dans l'appartement où il était , un lieux sinistre . . . c'est a ce moment qu'il vit que derriere une porte de meuble vitré se trouvait du wisky , il courus aussitôt en récupéré , évitant ainsi un pièges d'un quelconque marcheurs , mais ne vit aucune présence ,
Freeman retourna voir l'homme , regarda son bras et retira le pansement tout en lui donnant sa ceinture ,

-Tu connais le principe ?

Il espérait seulement que se flics connaissait le geste adéquate , mordre la ceinture , puis il versa le Wisky sur la plais

-Ça limiteras nos chances de . . .crever !

Il rebanda aussitôt la chair du poulets , et regarda aussitôt la zone .
Sortant de sa poche une carte de la ville et plusieurs autres papiers qui montrait son passer a survivre dans les bois , ces doigts fouillèrent la carte a la recherche de leurs positions , et réalisa quelques chose qui n'était plus si marrant que ca . . .
Le territoire de ce foutus mutant . . . ils y était tout comme l'hôpital mais remarqua une pharmacie a 1 km de là.

-Tu veux vraiment allez a l''hôpital ? . il fixa Revan dans les yeux . Ou tu préfere la pharmacie qui est plus proches ?

Stalker s'écarta de la carte et se rapprocha d'une fenêtre montrant la rue , il y avait quelques . . . marcheurs , ou plutôt une cinquantaine de marcheurs serait plus logique.
Il se retourna vers Nevan ,

Mon guide avait au moins le mérite d'être lucide, même si c'était un peu vexant pour mon égo de mâle : je ne pouvais pas survivre sans lui. J'avais compris depuis bien longtemps que les survivants devaient s'entre-aider pour continuer à avancer dans l'enfer de Raven Falls. Avec Freeman ça n'avait pas de différence à part peut-être le fait qu'il soit plus doué qu'un athlète olympique pour se mouvoir dans la ville. Je l'avais certes suivi mais il ne fallait pas être un génie pour comprendre que mes limites m'avaient rapidement freiné.
Putain de Yamakasi.

- Pas faux, mais tu survivras plus longtemps sans la mienne.

Je ne vais pas me voiler la face et prétendre que je lui servirais à quelque chose. Bon, je ne suis pas incapable de me mouvoir où même de tirer le cas échéant, mais je ne pourrais pas suivre Freeman à son rythme habituel. De plus, mon épaule meurtrie faisait de moi un parfait appât à Marcheurs. Bonjour le poids mort pour une randonnée comme la nôtre.
Les yeux rivés sur lui, je le vis filer chercher une bouteille de whisky avec sa curieuse façon de se déplacer à travers les pièces d'une maison avant de finalement revenir vers moi pour m'ôter mon bandage de fortune tout en enlevant sa ceinture pour me la tendre. L'alcool, la ceinture... Ok, je vois. Pas besoin de me faire un dessin, je mets un bon coup de croc dans le cuir pendant qu'il verse le douze ans d'âge sur ma plaie béante. Je grogne et serre le poing le temps qu'il s'occupe de moi et laisse passer la douleur le temps qu'il refait mon bandage. C'est du boulot de scout, mais effectivement ça nous aidera.

- Mouais, j'aurais déjà moins l'impression d'être un ver au bout d'une ligne de pêcheur.

Pendant que je me relève, j'observe Freeman qui consulte une carte de la ville. Mince, ce type doit avoir un gps intégré au cervelet, c'est pas possible autrement ! Il avait donc repéré une pharmacie ? Oui, l'idée était meilleure que la mienne et l'hôpital. J'avais dis ça bêtement mais il était inutile de revenir sur mes mots. Suivant le regard de Stalker qui observait la rue, je découvris les Marcheurs. Plein.

- La pharmacie est préférable, oui.

Mon regard se fondit alors dans le sien et nous nous observâmes en silence un moment avant que je ne continue.

- Je ne pourrais pas te suivre dans tes cabrioles, Freeman. Et je dois rapidement suturer ma plaie, tout autant qu'il faut que je refasse le bandage et que je mette de quoi vraiment arrêter le saignement. Ton bricolage ne tiendra pas longtemps et on le sait tout les deux. Alors avant que tu ne te casse comme Batman, je voudrais que tu m'expose ton plan d'action.

Il l'avait remarqué , ce type ne suivrait pas le guide dans ces cabrioles , du moins la blessure .
Freeman attendit que Nevan se tut pour lui expliquer un plan , et même le prévenir du lieux où ils sont en se moment .

-Tu a le choix , sois tu me suis au risques d'allez sur un terrain de chasses plus risquer , soit tu reste là pendant que je cours chercher de quoi te soigner au risque de te faire bouffer par ce qui est l'un des plus grand chasseur de ces lieux .

Il se dirigea vers la fenêtres , et regarda les cadavres marcher en directions de l'autre rue ?, Freeman se pencha plus a la fenêtre , ils partaient soudainement ver la rue voisine , mais ils risquaient de mettre une demis heures , John s'installa sur le sol après avoir récupéré ces cartes .

-Qu'est ce que tu es venus foutres par ici ?

John le regarda de ces yeux cacher dans l'ombre de sa capuches , son visage neutres et avec une barbes de 3 jours a peines , il sortit sa carte , et regarda celle-ci , faisant de son doigts une sorte de fleche .

-Tu veux la bonne ou la mauvaise nouvelles ?

Freeman regarda de nouveau Nevan dans les yeux , se leva pour regarder a l'extérieur et s'agenouilla de nouveau .

-La bonne , je peux évité les . . .marcheurs .

Il se tut de nouveau , releva a peine la tête en voyant un mouvement dans la fenêtre a l'autre bouts de la pièces , non , pas un mouvement . . . une ombre et des bruits de pas , mais de petit bruits et des grognement discret .

-La mauvaise nous cherches . . .

Freeman se leva et s'avança aussitôt vers la porte d'entré .

-Tu pourra courir ? , car je sens qu'on n'en a pas pour un petit moment , Dès que j'ouvre la porte tu cours .

Freeman attendit quelques secondes , ouvrit la porte violemment avant de passer après Nevan alors qu'une fenêtres venait de se briser et qu'un hurlement se fit entendre , la chose Éclata la porte .
Cette créature , le Stalker la connaissait bien . .. un peut trop d'ailleurs

Cette fois au moins, Stalker avait prit le parti de parler un peu plus qu'a son habitude et de devellopper ses plans de fuite, ce qui n'était pas pour me déplaire. Massant mon épaule avec précaution et non sans grimacer, j'écoutais le Guide me fournir des informations... Plutôt évasives. C'était déjà mieux que ce qu'il m'avait dit jusque là mais c'était encore bien peu et en plus trés décousu. Je soupirais et décidais d'en savoir plus.

- Tu me demande de choisir entre la Peste et le Choléra, Freeman ? Et puis, c'est quoi cette histoire de chasseur, hein ?

Je le suivais du regard alors qu'il reportait son attention une fois encore sur la rue en contrebas et sembla marquer un temps d'arrêt que je compris lorsque décidais de l'imiter et de scruter à travers la vitre sale, voyant les Marcheurs prendre la fille de l'air, comme la proie fuyant devant le prédateur. L'image m'amusa quelques secondes avant que je daigne réaliser que quiconque chasserait des chasseurs se délecterait d'une autre sorte de proie : nous. Merde ! Alors jamais nous ne pouvions espérer que les choses s'améliorent plutôt que de s'empirer, nous laissant souffler un peu ? Entre ça et la dernière sortie de ravitaillement où j'avais retrouvé ma Gabi, je n'avais pas eu l'occassion de me reposer où de voir la lumière au bout du tunnel. Pour exprimer ma pensée, je me fendis d'un soupir profond et collait mon front au carreau et répondis à mon compagnon qui entre-temps s'était assis.

- On était venus chercher des vivres et des munitions. Et comme tu l'aura compris, ça a merdé.

"Merdé" était encore un faible mot, à mon avis. Mon équipe avait été décimée et j'étais moi-même dans un bien triste état, dans une situation à laquelle je ne parvenais pas voir une issue heureuse. J'aurais dû rester coucher à faire l'amour à Gabi, tiens.
Freeman se releva et me demanda quelle nouvelle je voulais en premier. Haussant les épaules pour lui dire que franchement, ça m'importait peu, il se livra au détail.
Il pouvait donc éviter les Marcheurs, mais quelque chose nous cherchait. Et curieusement, j'avais la sensation que ce n'était pas pour prendre un verre sur une terrasse. Lorsqu'il se releva, je l'imitais et me dirigeais moi aussi vers la sortie.

- Pff, même si je ne pouvais pas courir il faudrait que je le fasse, hein ?

Un petit sourire amusé à l'adresse de Freeman avant de disparaître par la porte qu'il avait ouverte. Derrière moi, j'entendais le fracas que provoquait le Chasseur... Juste à temps, alors ? Je filais dans la cage d'escalier, attendant les instructions de Stalker pour continuer à avancer.

- Et si tu me disais qui est ton copain, Freeman ?