Une petite faim [ libre, sans limite de participants ]

Combien de temps s'était-il écoulé depuis ce jour où la vie de Joana avait basculé vers la non-vie ? Elle n'en avait aucun souvenir, sans doute parce qu'elle avait passé une partie de ce temps avec le cerveau d'une bl ... sans aucune conscience. Ensuite, il y avait ce zombie qui la mordait au cou, comme si elle était une glace à la vanille, et qu'elle avait taillé en pièces un peu trop facilement d'ailleurs. Elle était devenue un monstre, une zombie. Holala, une zombie, comme dans ces films d'horreur, mais avec une conscience. Comme une zombie évoluée, pas supérieure parce que Joana n'avait pas la grosse tête, mais différente des légumes périmés qui ne pensaient qu'à manger de la chair fraîche. En tout cas, elle avait retrouvé sa lucidité, tout lui était revenu comme si elle était morte. Ha oui, elle l'était, quelque part ... elle avait revu sa vie de vivante plus insipide qu'un bulletin municipal, qu'une blague dans une revue scientifique. Combien faut-il de scientifiques pour peindre un plafond ? Zéro, sont pas manuels ... ahem. Quelque part, c’était mieux depuis qu’elle était crevée. Dès ce jour où Joana était non pas devenue volontairement une zombie mais avait recouvert sa raison, elle avait découvert une ville post-apocalyptique, c'était le cas de le dire. Des rues défoncées, des immeubles écroulés, criblés d’impacts, réduits à des amas noircis par des incendies, et puis des carcasses de voitures partout … des fois courraient dans les ruelles quelques croyants qui criaient que l'enfer était plein à craquer, et du coup les morts revenaient sur terre ...

Ce qu'il fallait pas entendre !

Voila, Joana était une morte vivante, elle qui avait toujours eu une attirance pour la mort, elle était servie sans avoir quitté ce bas monde. Le top quelque part. En plus, elle avait juste un morceau de cou en moins, ça aurait pu être la moitié du visage. On peut ne pas être coquette et avoir envie de regarder un visage encore entier dans le miroir. Avait alors commencé la survie pour la zombie évoluée, parce qu'il n'y avait pas que des zombies dans les rues, et pas que des survivants à la gâchette facile, mais des mutants aussi, des gros, des balèzes, du genre à arracher la tête du premier gus et de penser avec leur bas ventre pour le premier jupon croisé. Et le bas-ventre d'un gars mesurant deux à trois mètres ... autant éviter ...

Les jours passaient donc, Joana la jouait profil bas, toujours seuls même si quelque part, au fond de son coeur inerte, elle espérait rencontrer quelqu'un qui n'aurait ni peur d'elle, ni envie de la manger, d'en faire un puzzle. Ce n'était pas facile parce qu'il y avait cette faim qui la rongeait de l'intérieur. Ridicule quand on sait qu'un zombie n'a pas besoin de manger pour continuer à ... exister, mais c'était comme ça, quelque part, les zombies étaient des gourmands, puis c'était tout. Conscience ou pas, il y avait donc cette faim ... Joana mangeait les animaux, les rats c'était pas mauvais, il y en avait encore qui n'avaient pas subi la zombi ... la zombifitude, ça sonnait bien à ses oreilles. Les corbeaux, sans fromage au bec, mais pas de renards, non. Et puis des fois elle croisait des presque cadavres, donc des gus à l'agonie, un peu mâchouillés par d'autres zombies mais encore assez frais. Gâcher la nourriture, c'était mal, alors elle terminait de les manger. Ha, ce sang chaud qui coulait dans la gorge … c’était à se demander si les zombies n’avaient pas aussi des goûts culinaires de vampires. Evidemment, on disait que les suceurs de sang n’existaient pas, mais les zombies non plus, alors … et puis, ce jour-là, Joana explorait le grand parking, ayant pris assez d’assurance, lorsqu’elle était tombée sur un survivant qui avait lui aussi pris assez d’assurance pour sortir de son trou, armé comme à la guerre. Un type banal, avec des habits paramilitaires trop grands pour lui, une barbe hirsute et un uzi dans chaque main.

"Heu, bonj …"

La zombie avait ouvert la bouche pour communiquer avec le survivant, avant de croiser son regard fou et de reculer promptement vers la carcasse de voiture la plus proche tandis que l’ennemi lui tirait dessus en criant comme un veau conduit à l’abattoir. Quelques sauts périlleux arrières, et Joana se retrouva derrière la caisse alors qu’une balle sifflait tout près d’elle, pour avoir rebondi contre le pare-chocs. Tout ça parce qu’elle avait une peau dénuée de sang, un regard inhumain et un trou dans le cou ! Quelle discrimination ! Elle allait devoir lui arracher la gorge, elle qui était non violente, ça craignait trop mais elle n’aurait bientôt pas le choix, le gars s’approchait en arrosant la voiture de tirs continus, éclatant les vitres encore intactes.

*mais il y a combien de balles dans ces chargeurs !*

Songeait la morte vivante, toute recroquevillée pendant que des bris de pare-brise pleuvaient sur sa chevelure, et puis … plus rien. Une ruse ? Joana risqua un œil et vit que le type gisait sur le bitume, une flaque de sang grandissante autour de lui, sous lui. Elle se leva et vit qu’il avait un trou à la gorge. Une balle avait rebondi sur le capot et lui avait sectionné une artère. Il allait crever quoi, connement, s’il y avait une mort intelligente sur terre … toute cette nourriture … ce serait dommage de la gâcher … Joana s’agenouilla à coté du presque mort et elle commença à le dévorer. Il n’était pas bien enrobé mais il était pour le moins très frais ! La faim tyrannique abdiqua temporairement alors que le sang chaud coulait dans sa gorge.

Délicieux.

Quelques minutes plus tard, c’était fini. Joana sortit un rouleau de sopalin de son petit fourre-tout et elle s’essuya le menton dégoulinant de sang. Elle n’était pas un animal, tout de même, puis dans le même esprit, elle sortit sa brosse à dents, répandit dessus du dentifrice avant de frotter sa dentition encore plutôt blanche pour une zombie. Une morte vivante qui se brosse les dents, on aura tout vu !

Cela faisait 24heures que Murdoc s'était transformé seulement il ne pouvait pas le savoir étant donné qu'il ne savait même plus ce qu'était une heure. Contrairement aux autres zombies, Murdoc s'était fait contaminé par une petite blessure et avait tenté de la soigné ce qui le zombifia très lentement car il a fallut attendre qu'il meurt du virus pour revivre. Et ceci fit qu'il ne fut pas aussi vif que les autres zombies à son réveil mais plutôt complétement perdu tel un nourrisson qui vient au monde. Il dut réapprendre à marcher en s'aidant de sa basse et cela faisait des heures qu'il déambulaient dans les rues ne sachant pas quoi faire.

Il avait au début prit sa basse pour s'en servir comme d'une cane mais il l'a garda comprenant que ça pouvait l'aider à se défendre. Il avait tériblement fin, la même fin de chair fraiche qu'ont les zombies cependant lui ne savait pas que c'était la faim car on lui avait pas appris et avait juste mal ne sachant pas quoi faire pour calmer sa douleur.

Durant son trajet il rencontra d'autres zombies qui couraient sans se préoccuper de lui qui pourtant voulait communiquer avec eux. Ayant passé sa première nuit au supermarché durant sa transformation il chercha un endroit éclairé voyant que sa seconde arrivait.

Il se décida à pénétrait dans un grand édifice qui était un parking. Soudain il entendit des bruis éffrayant; des coups de feu...
Il chercha du regard d'ou ça venait et chercha une cachette. La seule différence entre lui et un nourisson c'est qu'il ne peut pas pleurer sinon il l'aurait fait. Une fois les bruits finient il sortit de sa cachette et se rendit vers l'origine de sa peur.

Une fois arrivé au supposé lieu il trouva une qui semblait être comme lui accroupi a terre en train de se fourrait un tube dans la bouche et de l'agiter dans tous les sens.

Il s'approcha intrigué et tenta de communiquer d'un râle de gorge a faire froid dans le dos.

Joana avait déjà trop tarder auprès de son repas qui allait attirer une flopée de zombies, sauf qu'en l'occurence, un seul s'approcha d'elle et fait rare, il tenta de communiquer avec elle pendant qu'elle terminait de se brosser les dents avec son dentifrice spécial dents blanches. L'écume blanche aux lèvres, la brosse à dents à l'arret, elle regarda le mort vivant pousser des râles à faire frémir un humain, et donc pas elle. Un petit peu intimidée par cette rencontre du troisième type, peut-être pas, mais du troisième sous-sol, oui, Joana cracha par terre le fruit de son brossage et fronça les sourcils en apercevant une de ses molaires sur le bitume. elle avait du croquer un os sans faire exprès, ou elle pourrissait un peu, tout simplement. Une dent du fond, ça ne se verrait pas encore, et puis bon ... elle regarda le nouveau venu, cherchant à comprendre ce qu'il voulait, manger surement, les zombies étaient basiques, enfin, ceux qui ne pouvaient pas parler, à peine penser, quasiment tous quoi. A la réflexion, elle n'avait pas encore parlé à un zombie, ni à un survivant, de toute façon, ces derniers faisant parler leurs armes, mais une arme à feu, ça pouvait être dangereux, la preuve en était ce cadavre encore tout frais que la zombie indiqua à son nouveau vis-à-vis, d'un index informatif :

"Bonjour, moi Joana, moi zombie, toi zombie. Toi pouvoir manger ce cadavre mais ni mon doigt, ni moi sinon moi te faire bouffer tes bras, puis tes jambes si toi avoir encore faim. Compris ?"

Il n'avait surement du rien comprendre, mais il sentirait bien que le cadavre était encore frais, et donc appetissant, bien plus que Joana en fait, même si un zombie pouvait aussi être mû par ses bas instincts. Ca restait rare à son sens, mais un mort vivant pouvait encore désirer prendre sauvagement une humaine, voire une autre zombie qui lui plairait. Joana était timide, prude en sexe mais plutôt sexy. Elle savait se défendre mais elle n'était pas la version zombie de Chuck Norris ... elle devait donc rester sur ses gardes, n'ayant pas envie de passer à la casserole avant d'avoir trouvé l'âme soeur, même si sa fleur était quelque peu fanée, hum ... en tout cas, elle restait là, attendant la réaction du zombie, plus curieuse morte vivante que vivante, finalement !

"Toi, bon appétit."

Murdoc continua d'approcher de la jeune femme morte tout en regardant aux alentours pour vérifier qu'il n'y avait aucun danger. Celle-ci cracha son surplus de dentifrice par terre accompagnée de une de ces dents. Le zombie, intriguait par cette mousse blanche s'approcha d'elle et renifla la substance pour prendre la dent qui sentait bon la chlorophylle. Il l'observa pour décider de la conserver dans sa main puis regarda la propriétaire de la dent.
Celle ci tenta de lui parler en faisant des gestes du doigt;

"Bonjour, moi Joana, moi zombie, toi zombie. Toi pouvoir manger ce cadavre mais ni mon doigt, ni moi sinon moi te faire bouffer tes bras, puis tes jambes si toi avoir encore faim. Compris ?"

Il inclina sa tête sur le côté ne comprenant pas les bruits que faisait la jeune fille. Il regarda le doigt qu'elle pointait vers lui et s'en approcha pour le renifler à son tour. Il avait exactement la même bonne odeur que la chose blanche qu'il venait de trouver. Il prit donc la main de la non-vivante et l'ouvrit pour y déposer la dent pensant qu'elle avait sa place ici puisque cela avait la même odeur. Elle semblait vouloir de lui quelque chose qui avait un rapport avec l'autre personne allongée derrière elle. Il s'en approcha et essaye de la pousser un peu pensant qu'elle était toujours consciente puisqu'il ignore ce qu'est la mort tout comme ce qu'est le liquide rouge qui coule. Il se pencha pour sentir le corps qui ne sentait pas aussi bon que le dentifrice loin de la et retourna donc auprès de sa nouvelle rencontre. Elle recommença a lui parler:

"Toi, bon appétit."

Murdoc sourit alors car la voix de Joana avait beau être celle d'une revenante elle était douce pour lui et l'apaisait. Cependant il avait toujours cette soif en lui et il ne savait comment l'estomper. Il se contenta de regarder la jeune femme attendant la suite des évènements posant sa basse au sol.

Joana et son sens légendaire de l’observation, qui n’avait pas remarqué que le zombie traînait avec lui une basse. Un zombie musicien ? Ce serait original, s’il savait s’en servir. Probablement comme massue, à voir le sang séché sur la … crosse ? En tout cas, il avait reniflé sa main avant d’y mettre sa dent. Voila qui intimida la jeune femme qui en aurait rosi si elle avait encore du sang pouvant affluer à ses joues.

"C’est gentil, merci."

Dit-elle avant de remettre simplement la dent en place dans sa bouche, la colmatant avec ses chairs moins roses des gencives, alors que le zombie regardait le cadavre sans se jeter sur lui pour le manger. Il n’avait peut-être plus faim, ou alors il n’était pas à son goût. Moi, mon zombie difficile, je lui donne un humain élevé aux hamburgers bien gras, et mon zombie est heureux, ça se voit à son œil mort ! Hum, étrange parodie de publicité à laquelle Joana venait de penser. De toute évidence, le zombie ne comprenait rien à ce qu’elle avait dit, mais il avait l’air comme apaisé par sa présence.

"Tu reconnaîtras peut-être ton nom ..."

Inutile de parler haché dans ces conditions. Joignant le geste à la parole, la zombie saisit doucement la veste du mort vivant pour jeter un œil à l’intérieur, y trouvant une sorte de carte d’identité, ou plutôt … comme une carte de membre d’un club, dans ce goût-là.

"Murdoc Niccals."

Ceci dit, elle le regarda pour voir si cela éveillait une réaction chez lui. Bizarre quand même, qu’elle communique ainsi avec elle. Rien que pour ça, Joana était devenue plus sociable depuis qu’elle n’était ni vraiment morte, ni vraiment vivante.

Murdoc contempla la jeune fille en se demandant pourquoi elle prenait la peine de lui parler comparé aux autres zombies. Quand celui-ci lui rendit la dent et lui prit la main elle rougit et parla ce qui surprit un peu Murdoc qui toucha les joues de la jeune fille du bout du doigt pour savoir pourquoi ça changer de couleur.

"C’est gentil, merci."

Dit-elle avant de remettre en place sa dent dans sa bouche dans laquelle Murdoc regarda pour savoir ce qu'il se passer avant de saisir un caillou et de faire pareil mais le recracha suite au gout qu'il avait. Murdoc ne comprenait rien à la situation mais était bien avec elle à l'observait comme on observe un film. Il en avait presque oublier sa douleur.

"Tu reconnaîtras peut-être ton nom ..."

Après avoir dit ces quelques mots, Joana ouvrit délicatement la veste du zombie pour ne pas l'énervé mais Murdoc ignorait ce qu'il avait sur lui et elle aurait pu le mettre nue qu'il n'aurait pas su ce que ça voulait dire et aurait juste eu froid. La zombie trouva la carte d'accès au cimetière animalier proche du laboratoire de la centrale où il avait tourner un clip.

"Murdoc Niccals."

Ce nom éveilla quelque chose en Murdoc surement à force de l'avoir entendu de son vivant. Il regarda la carte avec la jeune zombie et y vit sa photo. Enfin il y vit le même zombie qu'il vit un peu plus tôt dans une vitrine de magasin qui bougeait en même temps que lui et cela l'avait énervé. Il grogna en reconnaissant le zombie et regarda Joana.

-Mmm..mmuuud..oc...Mud...

C'était un des seuls mots qu'il avait dit le plus de fois dans sa vie et arrivé à peu près à le dire en en entier mis à part le R qui a une sonorité spéciale.

-Ouiiiii...Noooon, Mee..ci, Saaaluuut, dit-il lancé dans son truc seulement même les mots les plus basiques il avait du mal à s'en souvenir.

N’ayant pas d’afflux de sang dans les joues, Joana n’avait pas rougi mais bon, c’était accessoire. Elle serait même devenue rouge comme une pivoine lorsque le zombie avait touché sa joue, mais elle ne pouvait plus rougir, donc, et comme ce n’était pas par vice que le zombie avait agi, elle ne lui enfoncerait pas les griffes dans les yeux en guise de légitime défense. Au contraire, il avait plutôt l’air gentil, Murdoc, comme calmé avec Joana qui ne se connaissait pas des vertus apaisantes, jusqu’à ce jour. C’était une autre surprise, puis elle en eut encore une lorsque le zombie commença à prononcer son propre nom, avec difficulté, certes, mais c’était un exploit pour un être dont l’état cognitif du cerveau aurait fait passer un lobotomisé pour un génie.

"Mudoc oui, je suis trop contente. Moi, c'est Joana. Joana."

Dit-elle dans un grand sourire en se désignant, se demandant si Murdoc ne pourrait pas faire un bon compagnon de route, ce serait sympa dans ce nouvel univers sans dessus dessous, et puis comme on dit, l’ognon sent fort. Non, c’était pas ça … Joana avait quand même le sushi un peu cuit même si elle était une zombie évoluée, mais qu’importait. Il serait bientôt temps de bouger puisque Murdoc n’avait pas faim, mais pour le moment, Joana se dit qu’elle pourrait éveiller un autre stimuli chez le zombie, par … la musique !

"On fête les mots de Mudoc avec la musiiiique !"

Dit-elle encore en évitant soigneusement de prononcer des "R", plus durs à articuler pour Murdoc. Dans sa vie d’humaine, les gens se moquaient de Joana quand elle dansait avec eux, même alors qu’elle faisait des efforts pour écouter tous les types de musique, du rap au rnb en passant par la techno et le métal, alors elle dansait seule dans sa chambre, avec un casque sur les oreilles sinon sa petite famille lui aurait passé lesdites oreilles au karcher en la traitant de racaille. Elle n’avait ramassé aucun MP3 ou autre baladeur mais lorsqu’elle activa la radio de l’épave derrière elle, il y avait semblait-il juste assez de batterie de secours pour passer une musique entraînante qui emplit les lieux sordides. Joana ne reconnaissait pas ce groupe mais ça arrachait bien du décibel.

"Musique, Musique !"

Dit-elle à Murdoc en commençant à se trémousser sur place devant lui, ondulant du bassin et des bras avec plus ou moins de rythme. Joana n’avait pas vraiment l’oreille musicale mais elle y mettait de la bonne volonté. Dans une salle emplie de monde, elle aurait été trop timide pour agir ainsi, mais là, c’était différent et peut-être que Murdoc se rappellerait la musique et se dandinerait un peu aussi, ce serait sympa, même s’il semblait invraisemblable qu’il se mette à jouer d’un coup de sa basse. Ca prendrait beaucoup de temps même si du temps, ils n’en avaient pas tant que ça. Avec les grosses chaleurs, s’ils ne trouvaient pas une solution, ils pourriraient à toute allure, mais pour l’heure, le mot d’ordre était carpe … hum, le mot d’ordre était … non vivre au jour le jour, la zombie ne connaissant pas la version latine de carpe diem pour les morts vivants, hihi.

Joana devenait de plus en plus rouge au fur à mesure que Murdoc la touchait mais il en ignorait la cause. Celle-ci semblait heureuse qu'il réussisse à parler;

"Mudoc oui, je suis trop contente. Moi, c'est Joana. Joana."

Il l'a regarda en souriant et répondit:

"Mud.oc ! Mud..."

Ne comprenant pas du tout ce qu'elle voulait dire il pensait que le simple fait de dire Murdoc la rendait heureuse. Il n'était pas futé et s'il arrivé a prononcer ce mot c'est parce qu'il faisait partit des quelques bribes de son cerveau non atteintes.

"On fête les mots de Mudoc avec la musiiiique !" Dit-elle avec joie.

Elle alluma un vieux poste radio qui diffusa une musique avec le son à fond. Murdoc eu peur du son agressif qui en sorti et vu que cela faisait faire des gestes dans tous les sens à Joana. Il pensait qu'elle souffrait et il saisit sa basse mit la jeune fille derrière lui et se prépara a fracasser le lecteur quand il se rendit compte que ce n'était pas si mal tout compte fait. La musique lui provoquer une sorte d'effet inhibiteur qui lui faisait se sentir bien tout en annihilant la douleur en lui. Il baissa sa garde et se tourna pour regarder Joana qui semblait prendre du plaisir à bouger comme cela. C'était vraiment un comportement étrange se disait-il. Il s'avança du post et ferma les yeux pour mieux ressentir la musique...

De toute évidence, Murdoc avait eu d’abord peur en entendant la musique et il avait eu un geste de défense avant de se ressaisir, voyant que Joana n’était ni un danger pour lui, ni en danger. Il ferma même les yeux pour écouter attentivement la musique qui devait faire remonter des souvenirs dans sa mémoire embrumée par la contamination. En tout cas, la zombie était étonnée que les lieux ne soient pas infestés de créatures comme eux, et puis elle comprit. Bien sur, les zombies n’avaient que faire de la musique même si leur incompréhension les poussait à détruire toute technologie. Le plus important, c’était leur odorat, c’était ainsi qu’ils localisaient la chair fraîche, qu’ils la traquaient, qu’ils la dévoraient. S’ils n’étaient pas là, c’était du certainement au fait qu’ils avaient été attirés par une activité humaine tout près d’ici. Quand ils en auraient fini par centaines, ils reviendraient attirés par l’odeur du sang émanant du cadavre qui gisait toujours sur le bitume. Joana n’avait pas peur des zombies mais elle se méfiait des mutants qui pourraient être attirés par un rassemblement de morts vivants. Elle prit sa décision alors que le son de la radio mourrait, faute de batterie, et prit Murdoc par la main, l’entraînant vers une porte ouvrant sur un escalier.

"Il n'y plus de musique ici. Allons-y, Mud. Allons écouter une autre musique."

Mud, ça lui allait bien et puis il ne pouvait pas prononcer autrement son nom alors. Toujours est-il qu’elle l’entraînait avec elle, tout simplement, sans se poser de questions. Il refuserait peut-être mais elle aurait tenté en tout cas. Joana avait une idée précise de leur destination, ce qu’elle pensait être une bonne idée. Néanmoins, avant de parvenir à cet endroit, il fallait s’y rendre, et si possible en un seul morceau. Ce trajet à priori serait une aventure à lui tout seul mais au moins, ils s’amuseraient sûrement dans le même temps. Oui, là encore, Joana s’amusait plus que lorsqu’elle était en vie. Si ça continuait, elle serait peut-être moins timide. Peut-être.

Le volume commençait à diminuer de plus en plus pour finir par arrivé à zéro les piles étant à plat. Murdoc tapota la machine se demandant pourquoi elle ne marchait plus quand Joana le prit par la main et l'emmenant loin de cette merveilleuse machine dont il ne voulait plus se séparer. Cependant celle-ci ne semblait plus fonctionner et les mots doux de la jeune zombie le convaincu de se laisser emmener.

"Il n'y plus de musique ici. Allons-y, Mud. Allons écouter une autre musique."

- Mud...

Murdoc préférait Mud à Murdoc car celui-ci était plus simple à dire pour lui et ça donner mieux.
Soudain son pied se prit dans la sangle de la basse qu'il tenait toujours dans la main et se vautra par terre comme une daube entrainant dans sa chute Joana qui le tenait par la main et s'écrasa sur lui. Mud gromela un petit peu et se débattit pour enlever la sangle de son pied mais ne faisait que d'empirer les choses en ce coinçant les deux pieds dedans...

Mud suivait lorsque le zombie subit une sorte d’accident de basse, une basse trahison de son instrument de musique dont la sangle fit chuter Mud, ainsi que Joana qui lui tomba dessus sans aucune grâce ni la moindre souplesse, du fait de l’effet de surprise. La zombie ne se cogna pas contre le bitume, sa chute amortie par le mort vivant. En fait, les fesses de Joana percutèrent le visage de Mud et s’il avait respiré, elle aurait pu sentir son souffle contre sa petite culotte, sombre comme sa robe, ça salissait moins vite.

"Une position … cocasse."

C’était le moins qu’elle puisse dire parce qu’elle ne pouvait pas se lever, et Mud plus du tout bouger. En effet, la sangle lui enserrait les jambes, les bras, ainsi que les jambes de Joana. Si elle faisait le moindre geste brusque, elle allait piquer du nez et se retrouver sur le ventre du mort vivant, voire un peu plus bas, en un soixante-neuf qu’on ne voyait que dans les films X, pas dans les films d’horreur. Ils n’étaient pas dans un film, et curieusement, même pas ridicules, juste entravés.

"Mud, évite de bouger …"

Dit-elle en sachant qu’elle risquait de ne pas être comprise, tendant lentement les mains vers la sangle pour la couper. En s’y prenant ainsi, elle les libérerait mais elle n’aurait peut-être pas le temps. Après tout, dans sa position actuelle, elle ne serait guère étonnée d’exciter le zombie à qui il ne restait que ses bas instincts, donc de le faire gesticuler, d’empirer encore la situation. Allait-il garder son sang … froid … décidemment certaines expressions humaines n’allaient pas du tout aux zombies …

La jeune fille lui était tomber dessus mettant ses fesses au niveau de son visage mais pour Mud cela n'avait rien de sexuel puisqu'il ignorait même ce qu'était le sexe. Il renifla la petite culotte de la fille comme tout ce qui se mettait a portée de nez et trouver que ça avait une odeur assez excitante. Il n'était pas emmêlé dans sa sangle mais juste trop bête pour l'enlever délicatement et s'acharner contre elle. Il suffisait juste de ramener ses pieds vers son corps car le poids de la basse aller retenir la sangle.

"Mud, évite de bouger …"

Il s'arrêta alors de gesticuler non pas qu'il est comprit la phrase mais il avait entendu "Mud" alors cela devait signifier qu'elle attendait quelque chose de lui. Seulement étant sur lui il ne pouvait pas la voir et donc lui attrapa les cuisses et la souleva au dessus de lui. Les pieds de la jeune fille s'étaient libérés mais elle se retrouvait maintenant en l'air au dessus de Murdoc...

Une fois libérée, Joana n’eut pas de mal à dénouer la sangle à la base de la basse, libérant ainsi Murdoc, puis elle raccourcit la sangle pour que le zombie ne se prenne plus les pieds dedans avant de lui rendre l’instrument de musique en souriant.

"Voila. Imagine si on était tombés dans l’escalier. Au moins on peut se rompre le cou sans trépasser, c’est déjà ça, mais se balader avec la tête qui pendouille, c’est quand même pas pratique. Avançons."

Ce disant, elle prit Murdoc par le bras, pas seulement pour lui éviter de faire une gaffe, mais pour éviter qu’elle en fasse elle-même une, parce qu’il lui arrivait parfois de glisser dans les escaliers. C’était un peu sa kryptonite ! Et les voila dans l’escalier, étroit, sombre, aux marches gluantes, faiblement éclairé par des gerbes d’étincelles sporadiques et quelques ampoules rescapées, basses consommation diffusant une lueur rougeâtre.

"Il faut monter."

En fait, il valait mieux monter que descendre, quand on entendait les sons monter des profondeurs du parking, comme émanant d’un ours réveillé pendant son hibernation et donc, de mauvaise humeur. Mutants ? Possible mais en montant, ils pouvaient aussi rencontrer un humain, ou pire, un groupe d’humains, bien plus agressifs en bande. De toute façon, elle n’avait pas le choix, si elle voulait qu’ils atteignent leur destination. Joana montait les marches encombrées de déchets divers et variés, en s’alliant à Murdoc pour leur éviter une nouvelle chute. Elle sentait l’odeur particulière d’autres zombies, certains plus proches que d’autres mais n’avait as à les craindre, à part peut-être des morts vivants évolués comme elle, mais rien ne disait pour l’heure qu’elle n’était pas la seule dans ce cas.

Joana enleva la sangle des pieds de Murdoc qui puis se relever et lui mit autour de lui pour qu'il ne se prenne plus les pieds dedans. Il l'a regarda avec un sourire et se calma...

"Voila. Imagine si on était tombés dans l’escalier. Au moins on peut se rompre le cou sans trépasser, c’est déjà ça, mais se balader avec la tête qui pendouille, c’est quand même pas pratique. Avançons."

Mud aimait bien Joana elle savait tant de choses et avait une voix si apaisante. Elle le prit par le bras en entrant dans l'escalier qui avait une ambiance assez glauque pour commencer l'ascension des étages. Mud qui trouvait ça ennuyant et long alors il prit Joana par la taille et la mit sur son épaule. De l'autre main il tenait le manche de sa basse pour ne pas cogner dedans et se mit à monter les marches 3 par 3 grâce à ses grandes jambes. Il ne savait pas ou il aller mais il y allé et attendait que la belle lui donne d'autre informations...

De nombreux cris et rugissements se faisait entendre un peu partout et cela attirait Mud mais il devait rester prêt de Joana pour la protégé car il l'a considéré comme quelque chose de précieux qui pourrait l'aider dans de nombreuses situations comme elle vient de le prouver avec l'incident de la sangle...

"Merci Mud, hihi."

Joana fut étonnée et ravie lorsque Mud la prit par la taille et la posa sur son épaule, avant de s’élancer rapidement dans l’escalier, avalant les marches trois par trois. Cette attention était touchante, un mélange de sympathie et de virilité … zombique qui rappelaient une certaine soif à la morte vivante, mais qu’elle n’évoquerait évidemment pas à haute voix … et puis ils arrivèrent à destination, au dernier étage du parking, quoi, sortant du parking qui était aérien à cet endroit. Le dernier niveau, le plus élevé, était aussi le toit du parking, il donnait une belle vue sur la ville dévastée, sur la région désolée. De la fumée noire s’échappait de bâtiments aux vitres pour la plupart brisées, les rues étaient quasiment toutes défoncées.

"On y est. Ha, la bonne odeur de pourriture."

Les zombies avaient un bon odorat, et c’est là la moindre de leurs qualités. Un vent puant faisait voler la chevelure de Joana, transportant ses effluves de cadavre en putréfaction. Ce disant donc, la zombie attérit souplement sur le sol et huma profondément cet air vicié pour les humains mais pas pour elle ni Murdoc, avant de regarder autour d’elle, et de trouver l’objet de sa convoitise.

"Là, héhé, à la même place que dans mon souvenir. Par ici, Mud."

Parmi les carcasses de voitures et autres véhicules se trouvait une sorte de camion blindé aux couleurs criardes de la municipalité. Il était intact, aucun zombie n’ayant pu l’ouvrir, et puis il ne recelait ni humain, ni autre nourriture. Pour toute créature dépourvue de cerveau et tout rescapé pensant plus à sa survie à court terme qu’à long terme, il ne signifiait rien du tout. Pour Joana, il en allait autrement, sauf qu’elle n’aurait pas pu l’ouvrir seule. La zombie s’en approcha et colla l’oreille contre la porte. Par précaution ? Quelle précaution ?

"Merci Mud, hihi."

Dit elle suite à l'initiative du zombie qui se mit à sourire. Ils arrivaient alors sur le toit du parking surplombant toute la ville, si on peut encore appeler ça comme ça. Il déposa la jeune fille à terre et admira le paysage.

"On y est. Ha, la bonne odeur de pourriture."

En effet cela sentait comme les poubelles mélanger à une odeur de cramé et à d'autres odeurs impossibles à identifier. Murdoc regrettait l'odeur du dentifrice de Joana mais finit par s'y faire.

"Là, héhé, à la même place que dans mon souvenir. Par ici, Mud."

Il arrêta de contempler l'horizon pour regarder la jeune fille qui sembler avoir trouver quelque chose. Il s'avança vers elle et l'objet en question semblait être une énorme boite de conserve comme Murdoc en avait vu aujourd'hui mais celles qu'il avait vu se déplacer vite. Il approcha prudemment vers l'objet inconnu tendit que Joana écouta aux portes pour savoir si un bruit en émaner. Il se mit derrières elles et fit mine de dire à la zombie de se décaler un peu. Il saisit les deux poignées et d'un coup ouvrit les deux portières en grand sans les casser. Murdoc trouvait cette chose moche et inutile a part si on souhaite s'énerver contre pour se défouler...

Comprenant ce que le zombie allait faire, Joana se poussa et le laissa ouvrir les deux portières, avec une certaine facilité qui plus est, Murdoc ayant visiblement plus de force que les autres morts vivants. La zombie avait tenté de découvrir s’il y avait une créature à l’intérieur, comme un des leurs, qui se serait retrouvé enfermé dans ce camion et aurait réagi avec frénésie en se retrouvant libre, mais il n’en était rien. L’intérieur était vide, et bien ordonné qui plus était. Les ingénieurs de l’urbanisme n’avaient donc pas eu le temps de revenir chercher les documents pourtant précieux.

"Bien joué, Mud. Ca s’annonce bien."

Dit-elle en entrant. Son père avait travaillé avec ces gens qui étaient venus au laboratoire, ils connaissaient la région comme leur poche et avaient des plans détaillés des infrastructures, et même des passes électroniques pour entrer dans des endroits pouvant se fermer du reste du monde et vivre en autarcie tels que le centre commercial, ou un bunker ...

"Bingo."

Quelques instants plus tard, Joana sortit du camion avec un plan détaillé du quartier, un petit ordinateur ultra portable et un passe électronique. La batterie de l’ordinateur était morte et ce dernier était sûrement protégé par un mot de passe, c’était dommage parce qu’il contenait sûrement les coordonnées du refuge des survivants, c’était forcé qu’il y en ait un en ville, voire deux. La zombie pensait à la mairie ou le centre commercial, voire les deux en fait. Elle doutait de rencontrer un allié doué en informatique mais qui pouvait prédire de quoi serait fait l’avenir. Sa rencontre avec un zombie comme Murdoc n’était pas prévue non plus. Elle garda donc tout ça dans sa sacoche qui lui servait de fourre-tout.

"On est là."

Dit-elle à Murdoc en lui montrant un point sur le plan, avant de plier ledit plan et de le planquer dans la doublure de sa robe, histoire de ne pas mettre tous les oeufs pourris dans le même panier troué.

"Il n’y a pas de musique ici, Mud, mais on en aura au centre commercial. On y mangera bien aussi … ho, un oiseau."

En effet, un volatile venait de se poser sur le capot du camion, pile devant eux. Noir de jais, tout crasseux, un corbeau qui croassa de façon plutôt hostile en les regardant d’un sale œil tout injecté de sang.

"Ho, un oiseau zombie …"

Tout à coup, Joana n’était pas du tout rassurée. Ca mangeait quoi un volatile mort vivant ? Des graines zombies ? De la chair fraîche ? Tout ce qui lui tombait sous le bec ? Et celui-là, était-il seul, ou une sorte d’éclaireur d’une horde qui nettoierait la rue de toute créature organique ? Pour l’instant, tout semblait calme mais Murdoc sentirait-il un éventuel danger ? S’agrippant à la manche du zombie, Joana se tenait aussi sur ses gardes pour lui, au cas où il tente la main vers le corbeau mort, pour l’en empêcher, le cas échéant. Ce serait un coup à y perdre un ou deux doigts. Ceci pensé, il pouvait aussi choper violemment cet oiseau de malheur et lui briser la nuque.

"Mud, tu en vois d’autres ?"

Elle n’osait pas lever les yeux vers le ciel, c’était l’ennui avec une conscience, des fois ça jouait contre vous, et si elle avait pu, Joana aurait transpiré, genre sueur glacée qui coule le long de l’échine, mais ce n’était pas le cas. Et le corbeau qui battait des ailes en croassant sans les quitter de ses yeux morts. Il était peut-être perdu et demandait son chemin … hum …

"Bien joué, Mud. Ca s’annonce bien."

Le zombie jeta un coup d'œil dans le camion et s'aperçut que l'intérieur était aussi inintéressant que l'extérieur et s'en écarta pour observer le toit et chercher quelque chose de brillant ou de mangeable. En effet pour lui tout ce qui avait de l'intérêt se référer aux 5 sens; tout ce qui avait bon gout, sentait bon, était beau, produisait un bon son ou était agréable au toucher était utile pour lui mais on ne sait pas pour quoi.

Joana s'approcha de lui avec un bout de papier y mit son doigt et dit:

"On est là."

Murdoc regarda la carte qui pour lui n'était qu'un dessin et ne comprenait toujours pas ce qu'elle attendait de lui. Il se remit a fouiller les carcasses de voitures prit un bout de tole et y mit son doigt dessus pensant que c'était une coutume.

"Il n’y a pas de musique ici, Mud, mais on en aura au centre commercial. On y mangera bien aussi … ho, un oiseau."

Joana semblait en admiration devant une petite créature qui s'était mise sur le capot de la voiture tandis que Mud continua son exploration des lieux. Tout d'un coup elle attrapa le bras de Mud étant apeurée par le volatile qui approchait en produisant un bruit horriblement moche. Il sait donc sa basse et écrasa le piaf d'un coup net et précis. Il était peut-être très gentil mais tant pis pour lui il ne fallait pas faire peur à sa protégée...

Cela fesait longtemps que Tyd suivait un groupe de 10 a 20 corbeau , il avait émie l'hypotese que c'est zozio zombie chercher de la nourriture et qu'il s'arreterez la ou il y en a. Mais le groupe c'etait arreter.

"Chic!il on du trouver a bouffer!"

Le meneur du groupe partie un peu plus loin pour survoler puis se poser pres de deux zombie...

"Ah minçe , sont pas mort...et en plus y a qu'un seul zombie mangable l'autre il est evoluée sa serait du canibalisme..."

Quand le zombie suiveur ecrasa le corbeau qui cria tres fort avant de mourrire en crêpe ,Tyd dit:

"Il aurait pas du fair ça...stupide c'est zombie de bas etage!"

Le nuage de corbeau s'envola et commençerent a tourner autour des deux infortuner tel une tornade noir ensanglanter.

"C'est corbeau pouvais pas trouver un mutant mort ou un survivant?Non...Messieur sont trop occuper a perdre leur 36 chef de la semaine..."

Il cria au deux zombie :

"Vous aurrier pas du fair ça! maintenant soit vous finiser en morçeau soit vous vous barrer en courrant..."

Comme Joana le craignait, Mud avait réagi de façon quelque peu impulsive avec le corbeau zombie, ne risquant pas quelques doigts mais aplatissant le volatile avec sa basse. Après tout, il avait eu ce geste pour la défendre. Il n’avait pas compris que ce n’était pas une créature seule que la zombie avait craint, mais l’éventualité de centaines de ses pairs, volant au dessus d’eux, et quand elle leva les yeux, elle les vit en effet, tellement denses qu’ils en formaient une sorte de tornade noire ensanglantée. Ils n’attaquaient pas de suite pour la simple raison qu’ils se rassemblaient, et ils étaient toujours plus nombreux. Alors, quelqu’un les héla, leur disant qu’ils n’auraient pas du faire ça, qu’ils devaient fuir avant de finir en morceaux. Joana était quasiment sure de ne pas l’avoir vu s’approcher, il devait être très furtif.

"Ne le tape pas, Mud, d’accord ? C’est aussi un zombie et il n’est pas hostile."

Dit-elle à son complice avant de continuer à l’agripper par la manche et de l’entraîner rapidement auprès du nouveau venu, voyant qu’il s’agissait tout comme eux d’un zombie, de toute évidence dans sa version évoluée à l’instar de Joana, laquelle s’adressa alors à lui :

"C’est gentil de nous avoir mis en garde, même si c’était trop tard, mais on ne peut pas en vouloir à Mud. Il m’a protégée, et puis je pense qu’ils nous auraient quand même pris pour cible. Maintenant, fuir, je veux bien mais …"

A ce moment-là, une flopée d’oiseaux morts gicla de l’escalier qui avait conduit Joana et Mud en ce lieu, puisque plusieurs rampes d’accès étaient soit effondrées, soit obstruées de dizaines de véhicules empilés les uns sur les autres, et donc condamnées.

"On est cernés."

Les oiseaux zombies les encerclaient, l’étau se resserrait autour d’eux, bientôt il ne resterait que les os au trio et ils étaient des zombies, pas des squelettes animés, ce serait la fin ! Ensuite viendrait le tour des autres morts vivants dans la rue mais ça ne les concernait pas trop, hein … et puis, les créatures ailées changèrent brusquement de cap ! Sur le toit d’un bâtiment proche, peut-être l’hôtel voisin, une femme venait de surgir, à moitié nue et ensanglantée, hurlant car poursuivie par au moins cinq zombies. Elle chuta au sol et ces agresseurs lui sautèrent dessus, deux d’entre eux lui dévorant un bras alors que les autres la violaient sauvagement. Ce n’était pas évident, il aurait fallu qu’ils soient plus près pour mieux voir la scène … en tout cas, aucun d’eux ne vit la horde d’oiseaux zombies fondre sur eux, attirés par la viande fraîche de l’humaine, les encercler puis les tailler en pièces. Les hurlements s’amplifièrent, puis décrurent brutalement.

"Alors là, c’est le bon moment pour se replier, car je suis sure qu’ils sont comme nous, pas besoin de manger pour exister mais toujours affamés. Moi c’est Joana, et lui c’est Mud. Tu viens avec nous ? Je ne sais pas où mais le plus loin d’ici, ce sera le mieux ! Quoique …"

Joana voulait aller au centre commercial mais c’était encore trop tôt, il lui fallait d’abord trouver un abri pour y étudier le plan, trouver une faille à exploiter afin d’entrer dans les endroits qui leur étaient interdits, mais où ils trouveraient de quoi rallonger leur existence sans être trop atteints de pourrissement. Il y avait aussi ce micro-ordinateur ultra portable mais quant à savoir quand ils pourraient s’en servir … il y avait de toute façon plus urgent, bouger d’ici, et là, sur le moment, Joana ne voyait pas trop où le zombie évolué, Mud et elle pourraient s’abriter. Le vieil hôtel peut-être, même si des mutants s’y terraient, ou alors …

"On pourrait se réfugier provisoirement à la zone industrielle désaffectée ? Les oiseaux et les mutants n’aiment pas les radiations, je pense. "

L’un des deux zombies aurait peut-être un avis sur la question, Mud de par son instinct de conservation, ou le nouveau venu, de par … he bien, c’était lui aussi un zombie évolué, donc de par sa conscience restée plus éveillée.

**

( Ordre de passage : Joana, Mud, Tyd, à moins qu'un nouveau user poste ici^^ )

Mud était en train de pratiquer un nouveau sport improvisé qu'on aurait pu qualifier de baseball sauf que les balles en cuir sont remplacés par des oiseaux en plumes et la batte par une basse, quand tout d'un coup une voie beaucoup plus grave que celle de sa nouvelle amie se fit entendre au loin. Elle prit Mud par la manche et l'entraina alors vers l'inconnu tout en lui parlant mais ne semblait-elle pas encore avoir compris que justement il ne comprenait pas.


"C’est gentil de nous avoir mis en garde, même si c’était trop tard, mais on ne peut pas en vouloir à Mud. Il m’a protégée, et puis je pense qu’ils nous auraient quand même pris pour cible. Maintenant, fuir, je veux bien mais …"

Mud le sentait pas trop l'inconnu il savait communiquer avec Joana et pourrait la manipuler pour qu'elle se retourne contre lui. De toute manière il ne savait pas parler donc était un peu inutile. Tout d'un coup d'autres meutes de corbeaux arrivaient de partout pour se rassembler au dessus des trois morts...
Mud tentait d'en dégommer au passage en faisait des arcs de cercle avec sa basse dans les air mais le nombre d'oiseaux qu'il tuait était infime vu combien ils étaient...
Sur le toit d'à côté un spectacle horrible se déroulait mais Mud était concentré sur les volatiles qui tournaient au dessus de sa tête prêt à répondre à leurs attaques.
Les deux autres zombies avaient l'air moins paniqués et semblaient prêts à prendre le thé.
Il ramassa une barre de fer qui trainer par la et la lança au visage du nouvel inconnu et arracha une portière de voiture et la donna à Joana d'un air de dire qu'il fallait se préparer à l'assaut.

la zombie l'avait remerçier de les avoir prevenue... un peu trop tard... elle lui dit aussi sont nom et le nom de l'autre zombie.


"L'usine desafectée...ça pourrait être un bon abri...bonne idée!Je me presente Tyd wikio,je suis dacord pour continue cette guerre pour la survie avec vous ... Il faudrait que votre ami arrete de fair des geste brusque,ça fait 6 jour que je suis c'est corbeaux et je eput vous assurer que les geste brusque reveille encore plus leur instinc predateur et ... "

Il nu pas le temps de finir que mud lui envoia une barre de faire et comme il ne çi attender pas...Il se la prit en pleine tête,il se relevat avec un air de -toi si tu continue tu va me servire de dejeuner!-il ramassat la barre de fer et embrochat un corbeau

"je crois que ton ami le zombie de bas étage ne comprend pas que je suis de votre cotes..."

Joana avait très vite assimilé le fait que Mud n’avait pas la capacité cérébrale de la comprendre, ou alors juste quelques mots bien précis, quelques intentions, des expressions sur le visage de la zombie. Elle lui parlait parce que ça lui permettait d’y voir plus clair, ça la rassurait aussi, elle n’avait pas parlé à quelqu’un depuis un moment, et puis de façon étrange, elle avait le sentiment que sa voix apaisait le mort vivant. Alors que le trio était encerclé d’oiseaux zombies, Mud se battit de toutes ses forces en utilisant sa basse comme une masse, ce qui n’était pas la meilleure façon d’agir, sauf s’il voulait exciter encore plus les volatiles, ce qui serait ensuite confirmé par le nouveau venu. Il était tout de même normal qu’il réagisse de façon aussi basique, mais heureusement pour eux, une nourriture plus fraîche attira alors les agresseurs ailés qui allèrent dépecer plus ou moins vif les zombies sur le toit voisin, ainsi que l’humaine qu’ils attaquaient. Pendant ce temps, quelques oiseaux continuaient à les menacer mais Mud les chassait avec une bravoure certaine. Etait-il besoin de céder à la panique pour survivre ? Pas vraiment, il valait mieux parler vite et bien, et agir sur une bonne base que se disperser et se retrouver éparpillé dans tout le quartier. Ne comprenant pas cela, ne même qu’il ne comprenait pas que les zombies évolués parlaient de battre en retraite, Mud leur donna à chacun une arme improvisée pour faire face à un ennemi beaucoup trop nombreux. Le temps des paroles était passé et le temps des actions suicidaires n’avait pas lieu d’être. D’ailleurs, le zombie lui aussi évolué prénommé Tyd acceptait de se joindre à eux et partageait le point de vue de Joana, enfin pas sur tous les points, ce qu’elle rectifia aussitôt :

"Mud ne nous est pas inférieur, tu le verras bientôt, je crois qu’il se méfie de toi mais ça lui passera."

La zombie ne voyait que ça pour interpréter la réaction virulente de Mud contre le nouveau. Ceci dit, elle agrippa Mud pour essayer de l’entraîner vers l’escalier, lorsque quelque chose de très inattendu survint, à nouveau. Un mutant bondit sur la masse de zombies ailés, une énorme chose rosâtre qui ouvrit grand sa gueule et aspira les volatiles !

"C’est quoi ça …"

Sous ses yeux étonnés, le gros mutant avait avalé tous les oiseaux zombies, même deux volant encore près du trio qui ne fut pas aspiré pour sa part, pesant trop lourd pour le souffle de la créature, mais quand même … alors, la créature changea, sa peau se couvrit de plumes noires alors que deux petites ailes poussaient dans son dos !

"Boubou ! Boubou !"

Comme hilare, il bondit dans le vide et battit des ailes dans le but évident de venir les manger … sauf que les ailes étaient trop petites pour son poids et il fit une chute vertigineuse avant de s’écraser dans la rue. Tous les mutants ne pouvaient certes pas se ressembler mais quelle étrange créature !

"Pas le temps de vérifier s’il a survécu, replis tactique !"

Ce disant, ne sachant trop comment s’y prendre, Joana tapota doucement la joue de Mud avant de l’entraîner vers l’escalier, la seule issue pour quitter le parking. Elle se serait hissée sur son épaule comme pour l’aller mais Tyd en aurait déduit qu’il n’était bon qu’en tant que monture, ce qui n’était pas le cas. Pour la descente, le trio ne devrait pas risquer de glisser, il suffirait de … redoubler de vigilance tout en en courant !

Pendant que Mud se débattait à se battre tant qu'il pouvait, les deux autres zombies étaient occupés à parlementait. Pour lui, le nouveau venu était un traitre car il l'avait vu arriver avec les corbeaux et il pensait que le zombie les avait amenés jusqu'à eux... Puis Joana pris Mud par le bras le faisant cesser de combattre ne voulant pas la blesser et l'emmena vers les escaliers inutilisables car complétements délabrés. Quand soudain, une chose énorme fit son apparition à l'autre bout du toit et aspira tous les oiseaux comme de vulgaires mouches et les avala tous avant d'avoir certains problèmes et de s'écraser dans un bruit lamentable plusieurs étages plus bas...

Profitant de la confusion, Mud prit sa protégée sous le bras ne lâchant pas son instrument puis courra vers l'autre extrémité du toit en faisant de grandes enjambées grâce à ses longues jambes avant de faire un saut de quelques mètres les séparant du toit adjacent au parking. Une fois sur l'autre toit il agrippa un petit poteau électrique en bois avec ses jambes et glissa ainsi jusqu'en bas où il déposa la jeune fille persuadait de l'avoir sauver de l'autre zombie. Mud était autrefois beaucoup plus souple mais aujourd'hui une seule figure un peu spéciale pourrait le démembré...

Mud regardait la jeune fille en attendant qu'elle les emmène vers un endroit où se cacher ayant quelques secondes d'avances sur le 3ème comparse...

Quand Tyd remarqua que Mud avait entrainé Joana dans ça fuite vers le toit voisin, il comprit la réaction du zombie .

« Pourquoi tu ne me fait pas confiance ? »


Dit-il en s’approchant du bord pour voir si la bête plumeuse avait survécu, quand il regarda il ne vit qu’une trainer de sang qui mener a l’entrée du bâtiment ou Mud et Joana était.il pensa


#et si je laisser Mud se faire dévorer ?non… ça serait trop…salissant !#


« Je vous dirait bien de revenir Pasques le gros oiseau et dans le bâtiment en dessous de vous, mais le zombie de bas étage serait trop méfiant… »


#le zombie je m’en fiche un peu …mais ça serait dommage pour Joana…c’est si rare une zombie évoluée qui n’est pas pourris jusqu’a l’os !#



Le rugissement du mutant se fessai entendre dans les escaliers il s’embler se rapprocher